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Ecrivain public

Dans le monde de l’édition, le « nègre » est celui ou celle qui écrit à la place d’un autre, qui signera de son nom un texte qui n’est pas le sien à proprement parler. Ces écrivains de l’ombre sont aussi appelés ghost writer en anglais, scribe, porte-plume ou écrivain public en français.

Quel que soit le nom que l’on me donne quand j’écris au nom de quelqu’un d’autre,

je vais vous expliquer en quelques lignes cet énigmatique métier.

Chacun sa spécialité. Ils sont de grands sportifs, des hommes ou des femmes politiques, des personnes qui ont des choses à dire, mais qui n’ont pas la plume pour cela.

J'entame alors avec eux un travail de journaliste, d’enquêteur, je questionne, j’écoute, je retranscris.

Je me glisse dans leurs baskets pour quelques heures. J’écris ce qu’ils auraient voulu coucher sur le papier et qu’ils s’approprieront d’autant plus facilement que cela leur ressemble, si le travail de rédacteur est bien fait.

Lorsque j’écris pour moi, je suis dans une phase d’introspection ou de création artistique, mais quand j’écris pour d’autres, je me mets dans leur peau. Je ne parle plus en mon nom, mais en leur nom. Cela revient à jouer un personnage dans une pièce de théâtre.

Je suis fière que l’on me demande de prêter ma plume. Je comprends et j’accepte que certains préfèrent laisser penser que ce sont leurs mots. Car au fond, ce sont bel et bien les leurs. Je ne fais que les mettre en forme, mais je n’invente rien.

La matière première, elle vient de mes interlocuteurs.

écriture papier rédiger professionnellement

Journaliste

Scribe, porte-plume ou "nègre littéraire"

« J’ai la chance d’avoir une facilité de plume. Je sais exprimer, par l’écriture, tout ce que je ressens…et même ce que je ne ressens pas ! Ce que je vais vous dire doit rester secret. Personne à ce jour, ne m’a inspiré assez de confiance pour entendre que je loue aux députés, parfois aux ministres, ma plume et mon savoir. Je rends service aux élus qui savent ce qu’ils veulent dire, mais ne savent pas le rendre compréhensible. Ils me donnent un schéma et je développe, je nourris de citations, j’arrange, j’ajoute un peu d’éloquence là où elle fait défaut.

Ce sont des clients et je suis une sorte d’écrivain public…privé ! »

Propos de Maximilien Leroy, extrait de l’ouvrage L’Alsacienne, de Maurice Denuzière, aux éditions Fayard

écrire pour les journaux et documentaires audiovisuels

Méthodologie

Tout projet de rédaction commence par un entretien approfondi avec la personne souhaitant communiquer.

L'objectif est de comprendre qui est l’entreprise ou la personne, pourquoi et sur quoi elle communique, ainsi que l’objectif qu’elle souhaite atteindre.

Qualité des textes

Une phase de recherche documentaire vient systématiquement compléter cet entretien.

Puis sont travaillés la structure du texte, l’agencement des idées et enfin la tournure des phrases pour aboutir à un résultat précis et unique.

Adaptabilité

Pour arriver à un résultat de qualité, les textes doivent être adaptés, tant dans le contenu que dans la forme, en fonction :

de l'émetteur du message

du sujet abordé

des destinataires de l'information

du support choisi

Stratégie d'entreprise

Les contenus édités servent la stratégie commerciale et marketing de l'entreprise, son plan de communication, l’image qu'elle souhaite véhiculer et les objectifs qu'elle souhaite atteindre.

Le rédacteur adapte l'information à chaque situation. C'est un travail de précision, qui prend du temps et nécessite technique, ouverture d'esprit et curiosité.